Blog
Impact Économique de la Guerre : faut-il changer ses Euros ?

Impact Économique de la Guerre : faut-il changer ses Euros ?

Publié le 5 mai 2022

La pandémie de la Covid-19 bat son plein depuis plus de 2 ans.

Cette crise sanitaire inédite a bouleversé la croissance de l’activité et fait grimper l’inflation.

À l’heure où l’on espérait une reprise, le monde est en pleine ébullition et se retrouve face à l’effroi de la guerre en Ukraine.

Ce conflit armé laisse présager un nouveau ralentissement économique et une montée en puissance de l’inflation.

Faut-il craindre une chute de l’Euro ?

Quel est véritablement l’impact de la guerre sur l’économie ?

Telexoo fait le point.

 

Sommaire

 

Quelles sont les conséquences économiques de la guerre ?

La menace d’une stagflation

Depuis que le sol ukrainien a été envahi par la Russie, le monde est plongé dans la crainte du conflit. Mais une autre menace fait son apparition et vient planer au-dessus de la France. Celle d’un éventuel ralentissement de la croissance conjugué à une forte montée des prix. Ce phénomène appelé stagflation s’est répandu au sein des pays industrialisés après le choc pétrolier de 1973, faisant flamber le coût du baril de pétrole.

Concrètement, la stagnation de l’économie se manifeste par une baisse d’activité avec une diminution des offres d’emploi, une augmentation du chômage, des ménages qui dépensent moins et dont le pouvoir d’achat se restreint progressivement.

Cela implique également une hausse des prix notamment en ce qui concerne les matières premières. En cumulant ces paramètres, le coût de la vie explose considérablement avec des moyens financiers amoindris.

 

Hausse du prix des matières premières

L’impact de la guerre en Ukraine ne s’arrête pas là. Selon un rapport de la Banque mondiale, la tendance à la hausse des marchés énergétiques, des produits agricoles et des métaux risque encore de s’amplifier jusqu’en 2024 et de frôler des sommets jamais atteints. En effet si la guerre perdure, ou en cas de nouvelles sanctions à l’égard de la Russie, les coûts pourraient devenir encore plus élevés et plus volatils que ce qu’annoncent les prévisions actuelles.

La banque mondiale estime ainsi une évolution de 50 % du prix de l’énergie, et une augmentation de près de 20 % pour les produits agricoles et les produits alimentaires de base.

L’inquiétude se traduit également sur l’aspect humain et l’accroissement du taux de pauvreté qu’a engendré la crise sanitaire de la covid 19. Celui-ci devrait malheureusement continuer à s’intensifier sous l’effet négatif du conflit ukrainien.

 

Quelle tendance pour l’euro ?

L’euro au plus bas depuis le début de la guerre

L’invasion russe continue de se propager frappant de plein fouet toute l’économie française. Les répercussions sont telles que l’euro, déjà fragilisé face au dollar par la pandémie et l’inflation, n’en finit pas de dégringoler. En effet, la monnaie européenne n’a jamais été aussi basse depuis 2 ans et subit cette dépréciation progressive du fait de sa proximité avec le territoire ukrainien et de sa dépendance au marché énergétique russe. Si la crise géopolitique évolue et ne se détend pas, l’euro risque de poursuivre sa chute libre et par la même occasion de renforcer le dollar.

 

Impact d’un euro en forte dépréciation et de la montée des prix

En règle générale, lorsque l’économie est relativement stable et que le dollar monte, le prix des matières premières tend plutôt à régresser. Mais dans ce contexte de guerre, et avec une forte diminution de l’offre énergétique comme le gaz ou le carburant, les prix s’envolent. L’indice du dollar ne cesse d’augmenter alors que l’euro continue sa descente vertigineuse.

Se fournir en énergie dont les montants sont libellés en dollar avec une monnaie grandement dévaluée revient donc in fine à dépenser un prix colossal.

Face à cette situation inédite, les spécialistes des marchés de change et les investisseurs restent alors frileux devant cette dépréciation de l’euro et préfèrent se replier vers des valeurs refuges comme le dollar, le franc suisse ou le yuan, devises jugées nettement moins risquées.

 

Qu’en est-il de l’épargne ?

La guerre en Ukraine est venue obscurcir l’économie de notre pays et il est très probable qu’elle affecte également l’épargne des Français qui ont pourtant placé une grande partie de leurs capitaux durant les périodes de confinement.

L’inflation étant déjà en forte augmentation depuis la crise sanitaire, celle-ci est désormais plus importante que la rémunération de la plupart des livrets d’épargne tels que le livret A, le LDDS ou encore le LEP.

 

Quelle tendance pour le franc suisse ?

Dans ce contexte de crainte économique mondiale particulièrement secoué par le conflit russo-ukrainien, la Suisse conserve une position avantageuse vis-à-vis de ses voisins européens.

Le secteur de l’export étant cependant touché, le pays helvète risque de constater un ralentissement économique, mais la valeur du franc suisse n’ayant pas été impacté, les répercussions ne devraient pas avoir lieu sur le pouvoir d’achat.

Par ailleurs, le cours de la devise suisse est en telle hausse depuis ces dernières semaines qu’il a même presque atteint la parité avec l’euro.

Devise refuge par excellence, le franc suisse attire les investisseurs et les spéculateurs qui souhaitent tirer profit de cette monnaie ayant atteint des records face à une monnaie affaiblie.

Au vu de la stabilité des prix dont bénéficie la Suisse, cette dernière est plus forte pour soutenir sa propre économie et pour résister à cette crise géopolitique.

Dans cette période d’incertitude liée à une sortie de crise sanitaire et à l’entrée dans un conflit armé, le franc suisse reste une valeur sûre de placement ou pour investir. Si vous souhaitez jouer la sécurité, songez à changer vos euros en francs suisses. Le CHF reste encore à ce jour une valeur refuge comme au cours de ces dernières décennies. Pour optimiser vos transactions de change, Telexoo vous accompagne et vous apporte des solutions avantageuses. Créez votre compte gratuitement !

Partager sur

Rejoignez-nous dans nos communautés